L'Armée populaire de libération du peuple chinois a lancé dimanche avec succès un missile balistique intercontinental à longue portée de troisième génération.
Le missile JL-3 a été lancé dans la baie de Bohai, près de la péninsule du Shandong, sur la côte nord-ouest du pays, selon le blog américain sur la défense.
Le JL-3 est un missile intercontinental de troisième génération d’une portée de 10 000 à 14 000 km, capable de transporter jusqu’à 10 ogives indépendantes. La distance entre le géant asiatique et les États-Unis est de 11 721 km vers l'Europe et de 7 400 km de la frontière nord-coréenne.
Cette arme est conçue pour être installée sur des sous-marins nucléaires de type 096 qui seront mis en service dans la marine chinoise d’ici la fin de la prochaine décennie.
Le projectile JL ou Julang – qui se traduit du chinois par la "grande vague" – fait partie de la stratégie de l'Armée populaire de libération du Chine visant à étendre ses capacités de dissuasion nucléaire.
Auparavant, l'administration de la sécurité maritime de la province de Liaoning avait averti que la région de la baie de Bohai était fermée à la navigation en raison d'un entraînement militaire dans la mer de Chine méridionale.
Selon l'institution, les exercices se dérouleraient dimanche et mardi midi dans une zone proche des possessions chinoises dans les îles Paracelsus.
De son côté, le ministre chinois de la Défense, Wei Fenghe, a vivement critiqué les activités des États-Unis dans des zones que la Chine considère sous sa souveraineté, en particulier près de l'île autonome de Taiwan, dont la souveraineté revendique Pékin et affirme que de telles actions renforcent le programme séparatiste de la Chine. Île
Wei a insisté sur le fait que le pays asiatique est prêt à "se battre jusqu'au bout et à tout prix" pour protéger ses intérêts nationaux. Il a averti qu'ils ne céderaient pas "un pouce" de leur "sol sacré" et que l'Armée populaire de libération du peuple chinois (PLA) ne sert "qu'à des fins d'autodéfense", de sorte qu'elle n'attaquera que si elle est attaquée.
En mai dernier, les destroyers américains ont navigué à deux reprises dans la zone en question, que Pékin a qualifiée d '"actes de provocation". La Chine insiste pour que les navires de guerre d'autres pays demandent la permission et en informent leurs autorités avant de transiter par ses eaux territoriales.
Texte: Hispan